La carte présente les archidiaconés, archiprêtrés et doyennés qui ont divisé le diocèse de Tours sous l'Ancien Régime. Du Moyen Âge à la Révolution, les limites de ce diocèse n'ont pas varié de façon appréciable ; par rapport à l'actuel département d'Indre-et-Loire, sa circonscription comportait de notables différences (se reporter au texte de la notice pour la description détaillée).
Dans ce diocèse, divisé depuis le 9e siècle au moins en 3 archidiaconés, les paroisses étaient réparties en 5 archiprêtrés (Outre-Loire, Tours, L'Île-Bouchard, Sainte-Maure, Loches) dont le nom ne correspond pas à un chef-lieu et qui n'ont pas subi de modifications du 13e au 18e siècle. En réalité, ces archiprêtrés qui correspondaient sans doute avant le 13e siècle à une véritable juridiction ne constituent plus, ensuite, que des ressorts traditionnels dans lesquels s'effectue la répartition des comptes de décimes. En revanche, les archidiacres, auxiliaires de l'archevêque, ont chacun juridiction sur leur archidiaconé (Outre-Loire, Tours, Outre-Vienne). En 1675, les archidiaconés ont été divisés en doyennés sans pour autant que soient supprimés les archiprêtrés, ce qui est une originalité du diocèse de Tours.
Les 23 doyennés ruraux (les paroisses de la ville de Tours ne sont pas comprises) n'ont subi que 2 modifications : en 1770, la paroisse d'Orbigny est passée du doyenné de Montrichard dans celui de Villeloin et la paroisse de Saint-Hippolyte est passée du doyenné de Villeloin dans celui de Loches.
