A quelques rares exceptions près (Cinq-Mars-la-Pile, Marcé-sur-Indre), les monuments funéraires antiques ne sont connus que par des blocs d'architecture trouvés le plus souvent en réemploi. Ils proviennent de monuments ostentatoires, destinés à être vus de tous, élevés par de riches propriétaires terriens. Il n'est donc pas étonnant que la quasi-totalité des découvertes aient été faites à proximité immédiate des grands axes naturels de circulation marqués par les vallées alluviales de la Loire et de ses affluents.
Les monuments de spectacles sont rarissimes en territoire turon puisqu'un seul amphithéâtre (à Tours) et un seul théâtre (à Clion, si tant est que cette agglomération ait appartenu à la cité des Turons), y sont actuellement connus.
Les vestiges de deux thermes publics ont été mis au jour à Tours. Hors de la capitale, de nombreux balnéaires ont été découverts, essentiellement en association avec des villae antiques. Toutefois, les vestiges de l'un d'eux, situés au milieu des maisons du village moderne de Vernou, sont d'une telle ampleur qu'ils pourraient avoir appartenu à un monument public. L'environnement archéologique de ce monument, conservé en élévation jusqu'au départ de ses toitures, est malheureusement trop mal connu pour qu'une quelconque hypothèse puisse être avancée sur les raisons qui auraient pu présider à l'implantation d'un tel monument en ce lieu.