Les cultes des Turons à l'époque romaine ne sont connus que par quelques rares textes et inscriptions, et surtout par des découvertes archéologiques : représentations des dieux en relief ou ronde-bosse, fouilles et prospections aériennes révélant des fana (temples).
Les grands sanctuaires, comportant temple, théâtre et thermes sont absents et les édifices de culte sont surtout représentés par les nombreux fana ruraux dont les plans, en général carrés, ont été révélés lors des prospections aériennes. Le chef-lieu, Tours, devait comporter plusieurs lieux de cultes majeurs : hormis une inscription mentionnant un portique et d'assez nombreux documents iconographiques, l'élément le plus net est aujourd'hui le grand temple circulaire de la rue de Lucé.
