Abilly, "Le Petit-Paulmy"


Jean-Claude Marquet, Laure-Anne Millet-Richard

Carte 1

Situé sur le versant de la rive droite de la Claise, à l'entrée est du bourg d'Abilly, le Petit Paulmy fait partie, avec l'habitat du Foulon, de toute une aire d'habitations et d'activités de l'homme préhistorique.

Alors que les ateliers de taille pressigniens témoins du débitage de grandes lames de silex à la fin du Néolithique (entre 2800 et 2400 ans avant notre ère) sont connus depuis la fin du 19e siècle, l'existence d'habitats contemporains de cette production a été longtemps méconnue. Le Petit Paulmy est le premier site de ce type fouillé dans la région pressignienne.




Carte 2

Les cercles vides correspondent à des hypothèses de poteaux.




Carte 3

En préhistoire, lorsque les couches sont en place (non remaniées), les objets sont systématiquement situés (cotés) dans les trois directions de l'espace : x, l'abscisse ; y l'ordonnée et z la profondeur de l'objet. Ces mesures impliquent la mise en place préalable d'un carroyage orienté en général N/S et E/W ainsi que d'un niveau zéro repère dont l'altitude NGF doit être parfaitement mesurée.

Le logiciel Arcview permet ensuite le traitement des données recueillies à la fouille pour établir des diagrammes de projections verticale et horizontale qui permettent d'apprécier la structure des nuages de points, chaque point représentant un objet. Lorsqu'on veut avoir une représentation des objets sur un plan horizontal, on utilise les coordonnées x et y de chaque objet et on effectue une projection verticale de ces objets. Lorsqu'on veut avoir une représentation des objets sur un plan vertical (qui peut être orienté soit nord/sud soit est/ouest) on utilise les coordonnées x et z de chaque objet (ou les coordonnées y et z de chaque objet) et on fait une projection horizontale de ces objets. Le logiciel Arcview permet également de faire une représentation en trois dimensions du nuage de points.




Carte 4

Le diagramme est un diagramme de projection horizontale ; la couche archéologique est donc vue en coupe verticale. Chaque trait relie deux objets qui se raccordent. Le fait que les raccords concernent des objets qui sont aussi bien à la base qu'au sommet de la couche montre que nous sommes très vraisemblablement en présence d'une seule couche archéologique.




Document 1




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