Les forêts tourangelles au Moyen Age d'après les sources écrites


Gaelle Jacquet-Cavalli

Carte 1

On observe entre le 19e et le 20e siècle une progression de la forêt au détriment des landes qui ont fait l'objet de reboisements, notamment en résineux (landes de Saint-Martin, petites parcelles dans les communes de Dolus, Montrésor, Souvigné, Sonzay...) et également en peupliers dès les années 1940 (Loché, le Petit-Pressigny, Bossay...) (ADIL 1014 W52).




Carte 2

Sont présentées ici les principales forêts connues par les sources écrites (10e-16e siècles). Celles-ci permettent de localiser les espaces boisés et d'évaluer leur importance relative, mais pas de reconstituer précisément leur emprise. Ils ont été classés en cinq catégories, selon leur étendue supposée au Moyen Age.

Les forêts de Chinon, Amboise et Loches, forêts royales, ont subsisté en grande partie jusqu'à nos jours. D'autres forêts dont la propriété était plus morcelée (forêt de Chédon, forêt de Bréchenay) ont été en grande partie défrichées aux époques médiévale et moderne.

Les forêts de Blémars et de Gâtine ont fait l'objet de défrichements systématiques organisés par les comtes du 9e au 13e siècle.




Document 1

« Plan général des Bois dépendans de la Manse conventuelle et Offices Clostrauz de l'Abbaye de Marmoutier situés dans la Maîtrise de Tours », daté de 1755 (Archives départementales d'Indre-et-Loire, H230)

Le massif le plus important (n°48), en bas à droite, représente le bois de Châtenay appartenant à Marmoutier, qui jouxtait le bois de Champlong appartenant à Saint-Gatien. Ce massif qui s'étendait sur les communes actuelles de Saint-Symphorien, Sainte-Radegonde , Parçay et Rochecorbon a aujourd'hui disparu.

L'échelle graphique est graduée en perches (au 18e siècle, une perche ou chaînée = 7,1434m ou 8,118 m selon le nombre de pieds la composant).




Document 2

« Plan et arpentage du Bois appelé le Bois de Plante contenant Trois cents quarante neuf arpents, vingt une chaisnées, dans lequel nombre, Il y en a cent cinq arpents qui ne sont point plantés en Bois, à raison de cent chaisnées pour l'arpent, décembre 1701 » (Archives départementales d'Indre-et-Loire, G52)

Le bois de Plante, dont une partie est représentée ici, appartenait par tiers aux chanoines de Saint-Martin de Tours, à ceux de Saint-Maurice et au roi et s'étendait sur les communes actuelles de Saint-Pierre des Corps, la Ville aux Dames, Chambray et Saint-Avertin. Il a complètement disparu aujourd'hui.

L'échelle graphique est graduée en chaînées (au 18e siècle, une chaînée ou perche = 7,1434 m ou 8,118 m selon le nombre de pieds la composant). Le commentaire indique que les chemins et les fossés (ou boires) ne sont pas représentés à l'échelle.




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