La viticulture médiévale et moderne


Samuel Leturcq

Carte 1

Sources : Toposources Anjou-Touraine ; base de donnée ARTEM « Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France »

La viticulture est attestée en Touraine entre le 9e et le 12e siècle par une cinquantaine de documents écrits (donations, ventes, échanges de parcelles plantées en vigne ou de dîmes sur des productions de vin). Compte tenu du caractère aléatoire de l'existence de ces mentions, la répartition des attestations semble montrer une omniprésence de la viticulture en Touraine dans le courant du Moyen Age central, sans doute dédiée à une consommation courante locale. Tours apparaît environnée très précocement d'une ceinture viticole.




Carte 2

Source : Brigitte Maillard, 1992, 1998

Si des vignes sont présentes dans la quasi-totalité des paroisses de Touraine, seules quelques unes connaissent une viticulture à vocation commerciale au 18e siècle. Cette activité d'exportation se concentre sur la rive droite de la Loire, sur la rive gauche du Cher et dans le Chinonais (Véron).




Carte 3

Source : Bénédicte Pradat (PRADAT 2002, 2003, 2005a, 2005b ; Ruas dans ZADORA-RIO, GALINIE 1995)

Les vestiges carpologiques de la vigne (état des données en 2006) mettent en évidence une présence de la viticulture dans la proximité immédiate des vallées de la Loire et de l'Indre.




Document 1

Source : Annabelle Clocet, 2007

Entre 1804 et 1808, la vigne couvre 28343 ha, soit 1,7% de la superficie totale du département) et produit 2,05% du vin français (MAILLARD, 1992, t.III, p. 714).




Document 2




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