Le recensement effectué par l'INSEE en 1999 montre la concentration de la population de l'Indre-et-Loire dans les grands centres urbains et leur périphérie (carte 1). La population urbaine représente plus de 7 habitants sur 10, ce qui est le taux le plus fort de la Région Centre (PERBEN 2000 : 8). La ville de Tours, en 1999, comptait 132 677 habitants et cinq des dix communes limitrophes regroupaient chacune plus de 10 000 habitants ; la deuxième commune la plus peuplée du département était Joué-les-Tours, avec 36 517 habitants. Sixième commune la plus peuplée du département, Amboise comptait 11457 habitants. La proximité de l'agglomération tourangelle ainsi que l'axe de circulation important suivant la Loire et menant à Blois ont joué un rôle important dans le développement de cette agglomération.
La densité du peuplement en 1999 était plus importante dans les communes proches de centres urbains anciens (Tours, Amboise, Chinon) et dans celles traversées par des axes historiques de circulation et d'échanges tels que la Loire, mais également les routes vers Orléans, Le Mans, Bourges et Poitiers (carte 2). Routes, réseau ferroviaire secondaire et centres historiques jouent un rôle attractif.
Le sud du département était moins densément peuplé : une grande majorité des communes possèdait moins de 30 habitants au km2. Quatre communes se distinguaient par une densité de plus de 300 habitants au km2 (Richelieu, L'Ile-Bouchard, Beaulieu-lès-Loches et Montrésor) mais ces scores sont la conséquence de leur faible superficie (moins de 100 ha pour Montrésor).
De l'évolution démographique entre 1990 et 1999 (carte 3), on retiendra que la population des grandes agglomérations a légèrement augmenté, tandis que leurs périphéries progressaient davantage. Les centres urbains s'étalent de plus en plus et le phénomène de rurbanisation s'intensifie.
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