Deux types d'agglomérations sont connus à la fin de l'âge du Fer :
- d'une part des établissements perchés, ceints d'un rempart de terre, désignés par le terme d'oppidum; d'une superficie de 10 à 15 ha (voire 50 ha dans le cas d'Amboise). Ils peuvent abriter des édifices publics et des quartiers spécialisés qui attestent un processus d'urbanisation antérieur à la conquête romaine.
- d'autre part des villages ouverts, situés en plaine, qui regroupaient des artisans.
L'oppidum d'Amboise, qui occupe une superficie de 50 ha, est défendu par un rempart de 35 m de large précédé d'un fossé.
L'oppidum de Montboyau à Fondettes occupe un éperon de 11 ha à la confluence de la Loire et de la Choisille. Il est délimité par un talus de terre large de plus de 20 m, précédé d'un fossé. Des monnaies gauloises ont été découvertes au lieu-dit « Beaumanoir ».
Le site a été fortifié à nouveau au début du 11e s. par le comte d'Anjou Foulque Nerra. C'est à cette phase médiévale qu'appartient la motte qui subsiste sur le site (ZADORA-RIO 2014l).
Le site de Château-Chevrier est un plateau de 15 ha, délimité au sud et à l'ouest par le coteau, et à l'est par un vallon. Le côté nord est défendu par un talus de terre large de 20 m, précédé d'un fossé presqu'aussi large.
Le site a été réoccupé par un château médiéval attesté à la fin du 10e s.
L'oppidum des Deux-Manses est un éperon barré de 9 ha, protégé par un rempart et précédé d'un fossé aujourd'hui comblé.