Abbayes et couvents d'origine médiévale


Elisabeth Lorans

Carte 1

Leur répartition manifeste un grand déséquilibre entre le nord et le sud de la Touraine puisque seul Marmoutier et Bourgueil (qui appartenait au diocèse d'Angers et non de Tours) sont situés sur la rive droite de la Loire, les autres communautés s'étant établies dans les principales vallées secondaires, toutes méridionales : vallées de l'Indre, de l'Indrois, de la Vienne et de la Claise. On note aussi la présence d'une seule maison de femmes, aux portes de Tours, entre Loire et Cher. Les fondations les plus anciennes, entre le 4e et le milieu du 9e siècle, sont le fait d'évêques ou de communautés monastiques tandis que les établissements les plus tardifs sont pour la plupart créés par l'aristocratie.




Carte 2

Cette nouvelle génération de communautés ne rétablit pas le déséquilibre existant entre le nord et le sud de la Touraine puisque seulement quatre établissements sont fondés au nord de la Loire. Ce sont toujours les vallées, en particulier celle de l'Indre et de la Vienne, qui attirent le plus grand nombre de monastères, au détriment des plateaux.




Document 1

Restitution de l'enceinte du monastère de Cormery (en tireté) et du bourg enclos au 15e siècle (en trait plein), d'après le plan cadastral de 1822. 1. Clocher-porche de l'église abbatiale ; 2. Chapelle nord du chevet ; 3. Cloître ; 4. Eglise paroissiale Notre-Dame du Fougeray (LORANS 1996, fig. 50, p. 145).




Document 2

Plan de la partie orientale du monastère de Saint-Julien de Tours en 1761 (ADIL, H528). A cette date, l'enclos était déjà traversé à l'ouest par la rue Royale orientée nord-sud, actuelle rue Nationale, et tout le front méridional, le long de l'actuelle rue Colbert, était loti depuis la fin du Moyen Âge (LORANS 1980).




Document 3

Vue cavalière du monastère Saint-Julien de Tours dessiné du nord. Les vues réalisées au 17e siècle par la congrégation de Saint-Maur peuvent associer des bâtiments existants et des bâtiments et aménagements projetés, ce qui rend leur utilisation difficile. Elles sont donc plus fiables pour les constructions médiévales que pour les constructions d'époque moderne (Monasticon Gallicanum, planche n° 164).




Document 4

Plan du monastère Saint-Paul de Cormery dressé en 1674 par Dom Jouneaux (Mauret-Cribellier 1994, fig. 2). Le nord est en bas.




Document 5

L'angle sud-ouest du cloître de l'abbaye de Cormery avec l'aile du réfectoire en arrière-plan (cliché E. Marot).




Document 6

Le chevet de l'église abbatiale de Preuilly-sur-Claise (cliché G. Fleury).




Document 7

Notre-Dame de la Clarté-Dieu, vue générale du sud (cliché F. Tournadre).




Document 8

La Chartreuse du Liget, vue générale montrant l'église médiévale en ruine, le logis abbatial au fond et le cloître à gauche, tous deux reconstruits au 18e siècle.




Document 9

Vue d'ensemble de la Corroirie du Liget depuis la route établie sur la chaussée de l'étang creusé par les moines. L'ensemble associe une église des années 1220 à des bâtiments civils dont la construction et les transformations s'échelonnent de la fin du 12e siècle à l'époque moderne et qui furent notamment fortifiés pendant les Guerres de Religion.




Document 10

Le prieuré Grandmontain de Villiers (cliché G. Fleury).




Document 11

Le prieuré de Bois-Aubri, la salle capitulaire dans l'aile orientale du cloître (cliché G. Fleury).




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