L'Atlas archéologique de Touraine a été réalisé dans le cadre d'un Projet Collectif de Recherche (PCR) du Ministère de la culture, coordonné par Elisabeth Zadora-Rio. Il a rassemblé 82 auteurs appartenant à diverses institutions (CNRS, Université, INRAP, Conseil général, Ministère de la Culture...).

L’Atlas comporte deux volets :
1. une publication électronique en accès libre, constituée de 149 notices et 702 cartes et documents. Son but est de faire un bilan des connaissances actuelles sur le territoire qui est, aujourd'hui, celui de l'Indre-et-Loire. Son champ chronologique s'étend de la Préhistoire à l'époque contemporaine.
2. une plate-forme de webmapping, qui permet de croiser les données mises en œuvre dans les notices afin de produire de nouvelles cartes. Réalisée avec la collaboration du Pôle géomatique de la MSH de Dijon, elle constitue un outil de travail pour les étudiants et les chercheurs.

Le programme a bénéficié d’un soutien financier du Service Régional de l’Archéologie du Ministère de la Culture (2005-2010), du Conseil Régional du Centre à travers l’association ARCHEA (2005-2010), et de la MSH Val-de-Loire (2014).

Les notices ont été présentées, discutées et amendées au cours des réunions de travail du PCR (25 séminaires entre octobre 2005 et janvier 2014), avant d’être relues par des experts. Elles ont été mises en ligne au fur et à mesure de leur achèvement, et leur publication s’est étirée sur sept années, de 2007 à 2014.

Par définition, un ouvrage électronique de ce type risque fort d’être sans fin, et pour échapper au risque d’enlisement, il a été décidé d’arrêter la publication lorsque l’ensemble a semblé suffisamment représentatif de l’état des connaissances, afin de procéder à un toilettage général (relecture et harmonisation des textes, nouvelle présentation du site web, mise en page des pdf...). Bien que le plan de l’ouvrage mette l’accent sur les dynamiques, la perspective diachronique résulte de la juxtaposition des notices dressant des états des lieux successifs, par grande période chrono-culturelle, plus que d’une analyse des processus de transformation dans le temps long. Cette publication représente donc une première étape dans une réflexion qui devra être poursuivie afin de tenter de saisir ce que le cadre actuel doit aux sociétés successives.

En 2014, l’ensemble de la publication a été soumise au Comité de rédaction de la Revue Archéologique du Centre de la France dont elle est devenue le 53^e Supplément. Les références bibliographiques aux notices comportent une double datation : celle de la mise en ligne initiale, et celle de la publication définitive sous forme de supplément en 2014. Entre ces deux dates, certaines notices ont subi des corrections mineures.

Si la publication sous forme de 53^e Supplément à la RACF en 2014 a figé le contenu des notices, ce n’est pas le cas du SIG qui pourra s’enrichir de nouvelles données et être utilisé pour produire d’autres cartes.