Fondettes "Les Cochardières" : l'établissement du haut Moyen Âge


Stéphane Joly

Carte 1

Le site des Cochardières se trouve à 2 km environ en retrait du rebord du plateau, à près de 1 km au nord-est du centre bourg de Fondettes. Le site des Cochardières se trouve à 2 km environ en retrait du rebord du plateau, à près de 1 km au nord-est du centre bourg de Fondettes.




Carte 2

Le site des Cochardières a été découvert en 2003 lors du diagnostic d'un futur lotissement sur 6,6 ha (JOUQUAND, JESSET 2003) puis fouillé en 2004 sur 0,7 ha (JOLY dir 2005). Au total environ 250 vestiges ont été repérés et fouillés lors des interventions dont près de 200 se rattachent au haut Moyen Âge. La lecture globale des occupations est particulièrement contrainte par la réalisation d'un décapage en trois petites zones distinctes.




Carte 3

Répartition des sépultures de l'espace funéraire de la zone 3 d'après les datations fiables obtenues par radiocarbone. Une partie des sépultures s'organisent le long d'un espace "vide" correspondant sans doute à un chemin menant à l'extraction antique qui, une fois partiellement comblée, a pu servir de point bas humide.




Document 1

La sépulture F.60 est celle d'un adulte masculin probablement inhumé au sein d'un coffrage de planches de bois. La datation par radiocarbone la plus fiable (5e s.- 6e s.) confirme que les 9 petits tessons fragmentés et roulés gallo-romains trouvés dans son comblement sont résiduels.

(crédit photo : INRAP)




Document 2

La sépulture F.71 est celle d'une jeune femme adulte probablement enceinte, peut-être inhumée avec une couverture de bois. Le mobilier céramique gallo-romain découvert, fragmenté et roulé, est résiduel et l'analyse par radiocarbone la plus fiable indique une datation du 7e s.

(crédit photo : INRAP)




Document 3

L'adulte F.64 est le seul individu à posséder un objet de parure. Cette bague ou pendentif en alliage cuivreux se trouve dans le volume de l'hémi-thorax gauche. La datation par radiocarbone, comprise entre le milieu du 7e s. et la fin du 9e s., n'est pas assurée. Deux tessons céramiques pourraient appartenir à des productions de la seconde moitié du 8e s. début 9e s.

(crédit photo : INRAP)




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